Cours des 25 et 29 mai

Publié le par catherine DIDIER FEVRE

Je dois m'absenter les deux cours suivants pour raison de santé.

Par conséquent, je place ici le cours que j'avais préparé pour ces deux heures. Si vous avez des questions, n'hésitez pas à poster un commentaire. Je vous répondrai le plus rapidement possible.

suite et fin du 2. La détente : 1962/1975.

Chaque grand reconnaît une zone d’influence à l’autre : les américains n’interviennent pas à Prague, les soviétiques ferment les yeux sur ce qui se passe au Chili.

 

Le monde devient multipolaire :            - Washington

 

                                                           - Moscou

 

                                                           - Tiers Monde

 

                                                           - CEE

 

                                                           - Chine

 

                                                           - Japon

 

Les deux grands élargissent leur hégémonie là où la puissance coloniale a reculé en se greffant sur les conflits localisés.

 

 

Les conflits localisés :

 

- La guerre du Vietnam déclenchée à la suite de la guerre d’Indochine. Les accords de Genève prévoient, en 1954, la réunification des deux zones autour du 17°//. Le sud refuse de se réunifier. Le Vietnam est alors tenu au sud, par les Américains (capitale : Saïgon), du nord par les communistes (capitale : Hanoï). En 1961-63, les Américains envoyent des troupes au sud pour s’opposer à la réunification. A partir de 1964, le conflit est ouvert. Les Etats Unis bombardent le nord. Le conflit s’enlise (guérillas). L’opinion publique est hostile à ce conflit. La paix est signée à Paris en juin 1973. En 75, les troupes du nord-Vietnam pénètrent au sud et réunifient le pays. C’est la première défaite de l’histoire américaine.

 

- La guerre au Moyen Orient illustre les nouvelles règles de la coexistence pacifique. Les deux grands s’affrontent par petits états interposés. L’URSS protège l’Egypte. Les Etats Unis soutiennent le nouvel état d’Israël (1948). Des conflits opposent les pays arabes et l’état hébreu (guerre des six jours, 1967 ; guerre du Kippour, 1973). Ces conflits ne débouchent pas sur la paix. Beaucoup de pays arabes refusent de reconnaître l’existence d’Israël. C’est à cette époque que les pays producteurs de pétrole s’unissent dans l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) crée en 1960 pour faire pression sur le prix du brut (multiplication par 4 du prix du pétrole en 1973).

 

 

La détente semble culminer en 1975 avec les accords d’Helsinki (Finlande) : garantie de l’inviolabilité des frontières européennes, coopération économique, application des droits de l’homme.

 

 

Comment les espoirs de détente, concrétisés par la signature des accords d’Helsinki, se sont-ils traduits, par la suite, dans les relations internationales ?

 

 

3. La guerre fraîche : 1975-1984.

 

 

Malgré les accords d’Helsinki, les relations entre les deux grands se dégradent dans le tiers monde. Les Etats Unis semblent incapables d’endiguer l’avance soviétique sur l’échiquier mondial.

 

 

Avancée soviétique au Mozambique, en Angola, en Ethiopie, en Afghanistan (installation de communistes au pouvoir).

 

En riposte, les américains soutiennent les anticommunistes en Afrique et en Afghanistan. (1979). Les accords SALT de 1979 ne sont pas ratifiés par le sénat américain.

 

En 1980, les américains boycottent les JO de Moscou.

 

 

DOC 5 p 41 : L’affaire des euromissiles au début des années 1980.

 

DOC 6 p 41 : Un regain de guerre froide.

 

 

Questions 5 p 41 :

 

= Quel problème stratégique est posé en Europe au début des années 1980 ?

 

L’URSS déploie des missiles nucléaires en Europe et les EU répondent en plaçant des missiles Pershing II en Europe occidentale.

 

            = Pourquoi peut-on parler d’un « regain de guerre froide » ?

 

Le Pdt américain REAGAN est très méfiant et combattif à l’égard de l’URSS. La tension diplomatique est dense.

 

 

En 1983, Reagan lance un programme de recherche militaire : la guerre des étoiles.

 

 

Les EU menacent les Russes après le début de l’invasion de l’Afghanistan en 1979, mais n’interviennent pas directement. Finalement, l’URSS quittera définitivement cette région en 1988.

 

 

TRACE ECRITE :

 

Entre 1962 et 1989, les deux blocs cherchent à étendre leur influence dans la zone qu’ils se sont assignés. Toutefois, il y a des affrontements par pays interposés : la guerre du Vietnam (EU) ou la guerre en Afghanistan (URSS).

 

 

 

III.           LA FIN D ’UN MONDE BIPOLAIRE.

 

 

La « Guerre Fraîche » des années 1980-1984 a plongé les rapports Est-Ouest et Nord/Sud dans l’impasse. Mais, les dissensions à l’intérieur des Blocs, l’imbrication croissante des problèmes économiques et stratégiques et la multiplication des « conflits régionaux » obligent les deux Grands à se rapprocher. A l’initiative de MIKHAÏL GORBATCHEV, arrivé au pouvoir en mars 1985, la détente entre les deux Grands permet d’aboutir au désarmement et à la résolution de plusieurs conflits. Mais de nouveaux foyers de tension apparaissent, menaçant gravement le nouvel ordre mondial.

 

 

1. Vers la fin de l’affrontement Est/Ouest.

 

 

1.1 Les nécessités de la Détente.

 

 

Dès 1984, les deux Grands recherchent la détente, comme en témoignent les rencontres de Washington (septembre 1984) et de Genève (janvier 1985). Mais, c’est surtout l’arrivée au pouvoir de MIKHAÏL GORBATCHEV en mars 1985 qui modifie profondément les relations Est/Ouest. Dans le cadre de la restructuration (Pérestroïka), la relance économique exige en effet une réduction sensible des dépenses militaires soviétiques. C’est pourquoi GORBATCHEV prône avant tout le désarmement, auquel il associe sa « nouvelle pensée » en matière de politique extérieure. Ce faisant, il rejoint les préoccupations du président REAGAN, soucieux lui aussi de réduire le poids des dépenses stratégiques dans le budget américain.

 

 

1.2 Le désarmement.

 

 

Le sommet REAGAN-GORBATCHEV organisé à Genève, du 19-21/11/1985, n’est qu’une reprise de contact entre les deux Grands. Les Eu ne veulent pas répondre à la proposition d’élimination complète des armes atomiques avant l’an 2000, formulée le 16/01/1986 par GORBATCHEV. Mais la pression internationale pousse vers le désarmement : 35 pays signent les accords de Stockholm, qui instaurent le contrôle réciproque des équipements et activités militaires (21/09/1986).

 

 

C’est à Washington, le 7/12/1987 que les deux Grands aboutissent pour la première fois à un accord sur la destruction de tous les missiles nucléaires de courte et moyenne portée (type PERSHING ou SS 20) installés en Europe. Cet accord décisif est ensuite complété par le sommet de Moscou (mai 1988), qui prévoit une réduction de 50% des missiles à longue portée (plus de 5000 km), puis par la réduction unilatérale de 500 000 hommes des forces du pacte de Varsovie (décembre 1988).

 

Les sommets BUSH-GORBATCHEV de 1989 conduisent à l’adoption du traité « CFE » (Conventional Forces Equality), qui établit l’égalité des armements conventionnels (non nucléaires) entre les deux Blocs, puis au traité START (Strategic Arms Reduction Talks), signé à Moscou le 31/07/1991, qui réduit d’un tiers les missiles stratégiques (nucléaires) des deux Grands. Après la disparition de l’URSS, les 4 Etats de la CEI détenant des armements nucléaires (Russie, Ukraine, Kazakhstan, Belarus) adhèrent en mai 1992 au traité START. Enfin en juin 1992, lors du sommet de Washington, GEORGE BUSH  et BORIS ELTSINE décident d’aller plus loin que ce traité, chaque partie promettant de réduire à 3000 le nombre de ses missiles nucléaires d’ici 10 ans.

 

 

1.3 La résolution des conflits « régionaux ».

 

 

La détente se traduit non seulement par le rapprochement des deux Grands (JO de Séoul en 1988) mais aussi par l’apaisement de plusieurs conflits périphériques. A cet égard, l’année 1988 est l’année de la paix, comme le prouvent les 4 traités signés à Genève :

 

- accord entre l’Afghanistan et le Pakistan (14/04/1988) qui fixe le calendrier du retrait des troupes soviétiques, annoncé par GORBATCHEV dès décembre 1987.

 

- traité entre Cuba, l’Angola et l’Afrique du Sud (5/08/1988) qui annonce le départ des troupes cubaines.

 

- cessez le feu Iran/Irak (8/08/1988) qui met fin à 8 ans de guerre.

 

- Maroc et le front Polisario acceptent un référendum d’autodétermination sur le Sahara Occidental. (30/08/1988).

 

 

Des accords sont aussi trouvés sur d’autres points chauds du globe, notamment grâce aux pressions de Moscou. C’est ainsi que la paix est signée entre l’Ethiopie et la Somalie , en avril 1988, tandis que le Tchad et la Libye acceptent le cessez le feu en octobre 1988. Vivement encouragé par GORBATCHEV, le retrait des forces vietnamiennes du Kampuchea (ex-cambodge) est annoncé en mai 1988. La visite du numéro 1 à Pékin et l’organisation d’une conférence internationale sur le Cambodge (juillet 1989) marquent des étapes importantes pour la pacification de l’Asie du SE.

 

 

Il subsiste néanmoins des nombreux points de friction :

 

- En Amérique Centrale où les EU financent la Contra hostile au gouvernement sandiniste du Nicaragua.

 

- Au Proche Orient où les Palestiniens des territoires occupés lancent l’Intifada ou « guerre des pierres » contre les troupes israéliennes, à partir de décembre 1987. Mais YASSER ARAFAT, chef de l’OLP (Organisation pour la Libération de la Palestine ), accepte de reconnaître l’existence d’Israël et de renoncer au terrorisme (novembre 1988).

 

 

1.     La fin des blocs (1989-1991)

 

 

 

En 1989, le multipartisme est proclamé en Pologne, ce qui ne provoque pas de réaction de l’URSS et de son dirigeant Michael GORBATCHEV.

 

Dès lors, les pays d’Europe de l’est rejettent le communisme.

 

La fin du communisme signifie donc la fin du monde bipolaire et donc la fin des blocs.

 

Quelle est la conséquence pour l’Allemagne ?

 

DOC 2 p 42 : La chute du mur de Berlin :

 

Question 2. Expliquez le gros titre à la « Une » du magazine ? Que symbolisait le mur de Berlin ?

 

Berlin est libéré en raison de la chute du mur qui empêchait les Allemands de l’est de se rendre à l’ouest.

 

Le mur symbolisait l’arbitraire et la guerre froide, la séparation de l4europe et de l’Allemagne en deux morceaux.

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